Reanova au Forum Habiter Durable de Paris Ouest la Défense – Samedi 16 novembre 2024

Reanova participe au Forum Habiter Durable de Paris Ouest la Défense. Retrouvez-nous le samedi 16 novembre de 10h à 18h pour échanger au sujet du projet de rénovation globale de votre copropriété.

Ce forum est organisé en partenariat avec le territoire de Paris Ouest La Défense et la ville de Levallois-Perret, et concernera l’ensemble des habitants des villes de Courbevoie, Garches, La Garenne-Colombes, Levallois-Perret, Nanterre, Neuilly-sur-Seine, Puteaux, Rueil-Malmaison, Saint-Cloud, Suresnes et Vaucresson.Paris Ouest la Défense.

Rendez-vous :

  • au Palais des sports Marcel-Cerdan, 141 Rue Danton, 92300 Levallois-Perret
  • le samedi 16 novembre 2024, de 10h à 18h

L’entrée est libre et gratuite, vous pouvez vous inscrire au préalable sur le site de l’ALEC ici 

 

Reanova au salon de la copropriété de la Gironde – mardi 26 novembre

 

Retrouvez-nous au SALON de la COPROPRIETE de la Gironde qui se déroulera au Palais des congrès de Bordeaux le mardi 26 novembre ! Nos équipes seront ravies de vous y accueillir pour échanger au sujet de votre projet de rénovation globale.  Les experts Reanova vous recevront sur le stand 2, de 9h30 à 19h. Au programme : 10 conférences, une table ronde et des rencontres avec 60 professionnels de votre région.

Le Salon de la Copropriété est organisé en partenariat avec l’UNIS, la FNAIM, l’ALEC et BORDEAUX MÉTROPOLE.

L’entrée est libre et gratuite, sur inscription sur le site https://saloncopro33.fr/inscription/

 

Reanova au salon de l’ARC – les 16 et 17 octobre

 

Salon de l’ARC les 16 et 17 octobre

 

Venez retrouver nos équipes les mercredi 16 et jeudi 17 octobre au SALON INDEPENDANT de la COPROPRIETE organisé par l’ARC à à l’Espace Charenton, Paris 12e.

Nous serons ravis de vous y accueillir pour échanger au sujet du projet de rénovation globale de votre copropriété ! Rendez-vous sur le stand 69.

Le jeudi à 14h, nous animons un atelier (salle C) : « Rénovation globale : les avantages de l’approche intégrée AMO / MOE »

L’entrée est libre et gratuite.

Salon indépendant de la Copropriété (salon-copropriete-arc.fr)

 

Trophées CoachCopro 2024 « Mention Spéciale du Jury » pour la résidence Vauvenargues Paris 18e

 

Le jury des trophées métropolitains CoachCopro a procédé à la remise des prix 2024.

 

La copropriété du 17 rue Vauvenargues a reçu des mains de Sébastien Catté Wagner de l’ANAH, la « Mention Spéciale du Jury ». Parmi les rénovations candidates, c’était la plus grosse copropriété présentée avec 439 logements. Ce bâtiment des années 70 connait désormais une nouvelle jeunesse et s’inscrit avec élégance dans le paysage du 18e arrondissement de Paris avec sa toiture végétalisée de 3000 m2. Les 3 années de travaux ont consisté à traiter les points suivants :

  • Isolation des façades par l’extérieur et ravalement des murs en pâte de verre non isolés
  • Etanchéité liquide des balcons
  • Remplacement des menuiseries privatives d’origine et des menuiseries collectives
  • Remplacement des volets roulants et des coffres de volets roulants
  • Réfection et isolation des toitures terrasses
  • Végétalisation de la toiture des commerces
  • Mise en place d’une ventilation naturelle assistée hygro B
  • Installation de robinets thermostatiques sur les radiateurs

 

 

 

Au-delà des nombreux bénéfices apportés par la végétalisation, le jury a souhaité distinguer l’attention particulière portée au confort d’été en phase conception ainsi que la forte implication du conseil syndical. Ce dernier a été moteur pour faire cheminer ce bâtiment vers plus de sobriété et son engagement sans faille a largement contribué à la réussite de ce projet ambitieux.

 

Retrouvez plus d’informations sur les trophées CoachCopro et sur la rénovation globale de la copropriété du 17, rue Vauvenargues :

 

 

 

Rénovation de la copropriété Palmer à Cenon : pose du premier isolant

La symbolique « pose du premier isolant » sur l’un des six bâtiments de la copropriété Palmer le 16 septembre dernier est l’occasion de revenir sur les étapes et détails de ce projet d’ampleur.

 

A l’automne 2019, Reanova a été sollicitée pour répondre un appel d’offres d’Urbanis, portant sur la rénovation globale de la copropriété Palmer. L’enjeu était de taille après deux années d’étude pré-opérationnelle d’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat et un projet ambitieux : étudier plusieurs scénarios de travaux allant de l’entretien et de la préservation du bâti, à l’amélioration énergétique de la copropriété et la requalification des espaces extérieurs. Reanova a été retenue pour porter la mission de maîtrise d’œuvre, en conception puis en suivi de travaux sur ce projet d’ampleur.

 

   

Trois ans de préparation avant le vote des travaux

Pendant trois ans, l’équipe Reanova a travaillé conjointement avec Urbanis, le syndic et le conseil syndical afin de concevoir un projet répondant aux attentes de la copropriété et permettant une requalification globale des six bâtiments. En novembre 2022, la copropriété s’est prononcée favorablement en assemblée générale pour un programme portant sur neuf lots de travaux, incluant des travaux collectifs, mais aussi privatifs : façades, menuiseries extérieures, étanchéité, ventilation, plomberie, chauffage, électricité, clôtures, terrassement et maçonnerie.

Cette année, touchée par un contexte inflationniste fort en France et plus particulièrement dans le milieu du bâtiment, a marqué le début de relations étroites avec les entreprises retenues pour réaliser le chantier. L’effort considérable consenti par les financeurs a permis de finaliser le montage financier et de lancer la phase de préparation du chantier à l’automne 2023.

 

Les lots fluides permettront les réalisations suivantes :

  • Remplacement du réseau d’eau froide (suppression des fuites observées sur le réseau existant)
  • Chemisage des colonnes d’eaux usées et eaux vannes (suppression des fuites et pérennité des conduits)
  • Raccordement au chauffage urbain
  • Rénovation des 4 sous-stations existantes et création de deux autres dont les dimensions ont été calculées pour répondre aux besoins après isolation
  • Mise en place d’une ventilation hygroréglable de type B pour améliorer la qualité de l’air intérieur
  • Mise aux normes électriques des logements dont les réseaux sont défectueux pour assurer la sécurité des occupants

Les lots enveloppes comportent :

  • L’isolation par l’extérieur des façades et l’isolation des planchers bas
  • Le remplacement des menuiseries privatives et collectives d’origine
  • Le remplacement des occultations
  • La rénovation et l’isolation des toits terrasses
  • La mise aux normes des vides sanitaires pour les rendre accessibles aux infrastructures liées au chauffage
  • La résidentialisation de la copropriété

Un projet hors norme

Quelques chiffres clés permettent d’illustrer ce projet ambitieux :

  • Au total, plus de 13 000 m² d’isolant viendront couvrir la façade et supprimer les ponts thermiques
  • 5000 m² de toitures à isoler
  • 400 portes et fenêtres collectives et 700 portes et fenêtres privatives à changer
  • Plus de 800 occultations à remplacer.

Rénovation architecturale et énergétique

Ainsi, une fois ces travaux réalisés, l’image architecturale de la copropriété, témoin de son époque, aura été simplifiée et modernisée en lui donnant un caractère contemporain. Cette volonté de simplifier le bâti se traduit par des lignes épurées, afin d’unifier le langage architectural à l’échelle du parc d’immeubles. Cette modernisation s’accompagne de la conservation des traits caractéristiques principaux de certains bâtiments en retravaillant le tressage originel tout en inscrivant la copropriété dans des teintes ton pierre, en continuité avec le bassin calcaire bordelais.

 

Pour finir, ce projet va permettre aux bâtiments de sortir d’une étiquette F, considérés comme des passoires thermiques, pour atteindre une étiquette B et compter parmi les immeubles les plus performants du territoire. Cela devrait permettre d’améliorer de 76% le niveau d’isolation des bâtiments et de réduire de 37% le coût d’exploitation annuel de la copropriété.

A travers cette rénovation globale, la copropriété du Parc Palmer s’inscrit durablement dans une volonté de transition énergétique et fait figure d’exemple pour les prochains projets à lancer dans la métropole bordelaise. D’ici à la fin des travaux en 2026, la qualité de vie des copropriétaires aura considérablement évolué avec une meilleure intégration architecturale, paysagère et un confort thermique renouvelé.

Quelques données sur la rénovation de la copropriété Palmer :

  • 1000 habitants
  • 370 logements dans 6 bâtiments
  • 51% de propriétaires occupants
  • 68% de gain énergétique après rénovation
  • Passage d’étiquette F et G à A et B – niveau BBC rénovation
  • 2 ans de travaux – 2024 à 2026
  • 23 millions d’euros et 17 millions d’euros de subventions
  • Coût porté par les propriétaires, les partenaires publics ou associatif (État, Métropole, Ville de Cenon, Département et Fondation Abbé Pierre)
  • AMO : Urbanis
  • MOE Reanova

Retrouvez les articles en lien avec ce projet de rénovation globale :

Quelle place pour l’architecture dans la rénovation globale des copropriétés ?

La prise en compte de la dimension architecturale est un incontournable d’une rénovation réussie. Découvrez comment cet aspect est intégré au travail de conception afin de combiner gains de performance énergétique, améliorations techniques et fierté d’habiter les bâtiments.

La réflexion architecturale, inséparable du travail de rénovation

Une demande des habitants

La prise en compte de l’architecture dans les projets de rénovation globale répond à une attente forte des habitants et copropriétaires. Outre la recherche d’économies d’énergie, d’une amélioration du confort de vie et la valorisation de leur patrimoine, les copropriétaires sont aussi sensibles à l’aspect esthétique des projets et à leur dimension architecturale.

Il s’agit donc de répondre à ces demandes tout en tenant compte des contraintes budgétaires qui pèsent nécessairement en assemblée générale. L’objectif est également d’emporter l’adhésion de l’ensemble des copropriétaires et donc de définir une approche qui puisse plaire à tous. « L’idée est de tirer profit de l’occasion que représente cette rénovation globale pour définir un projet qui ressemble aux habitants et les rendent fiers », explique Hélène Prouzeau.

Une réponse aux exigences urbanistiques

La rénovation doit parfois répondre à un enjeu de préservation d’un certain style ou d’intégration des constructions dans leur milieu. Ce peut être le cas lorsque la copropriété est dotée d’une architecture remarquable ou si elle est par exemple située dans une zone classée. La prise en compte des aspects architecturaux est alors une nécessité pour faciliter l’instruction du projet par les Architectes des Bâtiments de France (ABF).

Dans le XIIIème arrondissement de Paris, la rénovation de la tour Chambord, a ainsi été l’occasion d’un dialogue avec les ABF dans l’optique de conserver et mettre en valeur les grands principes mais aussi chaque détail de l’architecture moderne de cette résidence emblématique de ce courant des années 70.

Une approche par la réflexion sur l’image des bâtiments et le choix des matériaux

Lors de la rénovation globale d’une copropriété, l’attention architecturale s’exprime à travers plusieurs aspects du projet.

Un travail sur l’apparence

« La rénovation s’attache beaucoup à l’enveloppe de la construction. » Au-delà des questions énergétiques, les projets vont aussi intégrer une interrogation sur l’image du bâtiment et la manière dont on y entre, qui déterminent souvent en quelques secondes l’envie d’y habiter », souligne la responsable du pôle travaux, chez Reanova.

Il s’agit ainsi d’améliorer la représentation des copropriétés. « La rénovation de la résidence Les Côteaux à Longjumeau a complètement changé son image », illustre Hélène Prouzeau. Le projet, récompensé par le 1er Prix des trophées des copros rénovées de Paris-Saclay en 2023, a permis d’importants gains énergétiques, passant d’une étiquette D à B (équivalent BBC Rénovation), tout en redessinant les façades des quatre bâtiments situés dans un quartier prioritaire de la politique de la ville.

La dimension architecturale des rénovations s’exprime en particulier dans la réflexion sur l’esthétique des façades. Les garde-corps, les volets, les occultations mis en place ne jouent pas seulement un rôle fonctionnel, ils permettent de rythmer l’extérieur des immeubles. À Vanves, le jeu de pixels égayant la façade de la résidence Marcel Martinie redonne par exemple une certaine élégance à cette copropriété défraîchie de 1959. Pour la résidence Montbrison à Rueil-Malmaison, c’est un travail autour de la métaphore d’un arbre de la résidence qui a été réalisé, avec des garde-corps en verre sérigraphié et des touches de couleur, pour dynamiser et embellir les façades.

 

Un jeu sur les matières

Les concepteurs d’un projet de rénovation doivent faire avec le bâti et la répartition des espaces existants. « Nous faisons d’importantes recherches sur les matériaux à la fois pour répondre à la réglementation, mais aussi dans un souci esthétique, en réfléchissant à l’histoire qui est racontée à travers ces matériaux », explique Hélène Prouzeau.

Un travail de veille permet d’identifier les solutions possibles et les innovations qui répondent à la fois à un enjeu technique, esthétique et de confort. Ainsi, pour la résidence Montbrison, du Laméo, matériau composite imitation bois, a été utilisé pour créer des brise-vue et brise-soleil sur les balcons. Ces brise-vue viennent apporter une nouvelle intimité aux logements et créent une dynamique sur les façades auparavant lisses et monotones.

Le souci du détail

Au-delà de l’approche architecturale globale qui définit les grandes lignes et les matériaux, une analyse fine et détaillée de l’existant permet aussi de remédier aux désordres apparus au fil du temps : encrassement, coulures, moustaches… Ces points spécifiques sont retravaillés avec précision dans le cadre du projet de conception : bavettes, couvertines, ailettes sont dessinées et mises en œuvre pour que les années passent sans plus laisser de traces, comme ce fût le cas pour la toute récente rénovation de la résidence Michel Simon à Noisy-le-Grand.

Des experts pour accompagner les copropriétaires

Pour les copropriétaires, le choix entre différents projets de rénovation est aussi influencé par les options architecturales prises. Les équipes de Reanova intègrent des maitres d’œuvre titulaires du diplôme d’architecte à chaque étape des projets, de la phase de diagnostic au suivi des travaux, en passant par la conception. Elles nourrissent leur inspiration sur la base des échanges avec les habitants, via le conseil syndical tout en se basant sur un socle de connaissances solides et une riche expérience spécifique au monde de la copropriété. Ainsi, les premières esquisses sont présentées au conseil syndical qui pourra ensuite trancher entre les différentes options architecturales.

LES RÉPONSES À VOS QUESTIONS SUR LA PLACE DE L’ARCHITECTURE DANS LA RÉNOVATION DES COPROPRIÉTÉS

Quel est l’intérêt de l’architecture dans un projet de rénovation ?

La réflexion architecturale permet au projet de rénovation de répondre à la fois aux enjeux techniques de performance énergétique, de valorisation du patrimoine, d’amélioration du confort de vie et aux aspects esthétiques qui font la fierté d’habiter un bâtiment.

Comment l’architecture est intégrée dans la rénovation des copropriétés ?

Le regard des maîtres d’œuvres titulaires du diplôme d’architecte permet de prendre en compte les aspects architecturaux à chaque étape du projet, en travaillant sur l’image des bâtiments, notamment leurs façades et le choix des matériaux utilisés et en analysant finement chaque détail de la conception.

Rénovation des copropriétés : quels leviers pour améliorer le confort d’été ?

Alors qu’avec le changement climatique les vagues de chaleur deviennent plus fréquentes, plus longues et plus intenses, l’adaptation des bâtiments à cette nouvelle donnée est à anticiper lors de leur rénovation pour se passer de climatisation.

A cette fin, plusieurs stratégies existent lors d’une rénovation globale, pour rendre les immeubles plus résilients face aux vagues de chaleur, sans consommation d’énergie :

Limiter les apports solaires

 Faire en sorte que le soleil atteigne aussi peu que possible le bâtiment et surtout les fenêtres, est le point le plus efficace qui, sans conteste, limite sa montée en température. On peut pour cela jouer à plusieurs niveaux :

  • Sur l’environnement de l’immeuble, en plantant des arbres à feuillage caduque pour servir de masque en été et conserver les apports solaires en hiver. Il est temps de s’y prendre maintenant pour les canicules de la deuxième moitié du siècle ! Une désimperméabilisation et végétalisation de la périphérie goudronnée du bâtiment participera aussi à la sensation de fraîcheur.
  • Sur les fenêtres, car c’est en les traversant que le soleil fait le plus monter la température intérieure. Il est donc indispensable lors d’une rénovation globale de choisir des fenêtres avec un bon facteur solaire et d’intégrer des occultations extérieures. Le choix d’occultations qui peuvent laisser passer de la lumière tout en renvoyant la chaleur, comme les traditionnels stores-bannes ou bien des brise-soleil orientables qui permettent une utilisation en journée, lorsque l’appartement est occupé. Pour exemple, c’est ce dispositif qui a été proposé et installé sur la façade sud de la résidence parisienne « rue des Roses » .
  • Sur les façades, car leur couleur modifie leur réflectivité et donc leur absorption de la chaleur. Lors d’une réfection, on choisira donc des teintes claires pour les façades. Cette réflectivité est toutefois beaucoup moins impactante si les bâtiments sont isolés par l’extérieur.

Empêcher ou retarder l’arrivée de la chaleur

Une fois que le rayonnement solaire direct arrivant dans les appartements est limité, on peut encore réduire ou retarder l’apport de calories par conduction entre l’air extérieur et l’enveloppe du bâtiment. Les retarder permet de ne pas faire coïncider les pics de température entre l’intérieur et l’extérieur.

L’isolation par l’extérieur, en divisant par plus de 10 les échanges de calories par les murs sur lesquels elle est appliquée, évite à la chaleur extérieure de pénétrer dans le logement. En revanche elle rend tout aussi difficile l’évacuation de la chaleur intérieure une fois rentrée !

Suivant le type d’isolant, le peu de chaleur qui les traverse peut pénétrer plus ou moins vite, ce qui s’appelle le déphasage. Les isolants à fort déphasage, comme la fibre de bois retardent sensiblement l’arrivée de la chaleur lorsqu’ils sont appliqués sur une paroi légère (façade rideau, toiture légère) mais ont un impact négligeable s’ils sont appliqués sur des matériaux lourds (façade maçonnée, toiture béton).

Rafraîchir la nuit et faire jouer l’inertie

Après avoir limité au maximum les arrivées de chaleur (rayonnement et conduction), l’enjeu est d’arriver à évacuer durant la nuit les calories rentrées ou produites à l’intérieur durant la journée.

L’ouverture nocturne des fenêtres est le moyen le plus efficace pour cela. Si le bruit de la rue l’empêche parfois dans les chambres, la pratiquer dans les autres pièces permet de faire chuter la température des murs, planchers, cloisons dans l’appartement. On parle d’une « décharge » nocturne qui permet d’absorber à nouveau des calories durant la journée. Les appartements traversants (qui disposent d’ouvertures sur des façades opposées) sont refroidis plus facilement grâce à la possibilité de créer des courants d’air pendant la nuit. A cet effet, la rénovation des menuiseries extérieures avec des ouvrants oscillo-battants est intéressante pour ventiler, tout en évitant l’éventualité d’intrusions nocturnes.

C’est l’inertie des matériaux intérieurs, principalement liée à leur masse, qui permet de jouer un rôle de tampon en accumulant les calories pendant la journée – évitant ainsi qu’elles ne surchauffent l’air – et en les déchargeant pendant la nuit si la température chute.

Une isolation thermique par l’extérieur (ITE) permet de mieux profiter de l’inertie du bâtiment en l’empêchant de se réchauffer durant la journée.

En revanche l’ITE bloque aussi le refroidissement nocturne des façades qui est indispensable à l’évacuation des calories accumulées pendant la journée.

Elle amplifie donc le rôle de l’usager : si celui-ci laisse la chaleur s’accumuler à l’intérieur le jour en n’occultant pas ses fenêtres et ne la laisse pas sortir la nuit en gardant ses fenêtres fermées, même si les pics de chaleur sont légèrement plus bas, il a en moyenne plus chaud que sans ITE, ce qu’on appelle parfois l’effet « bouteille thermos ». En revanche s’il limite les apports solaires de jour et ouvre bien ses fenêtres la nuit, la température moyenne baisse et les pics de température sont fortement diminués.

Le comportement des occupants est donc crucial pour éviter les surchauffes en été : occultation des fenêtres durant la journée, ouverture durant la nuit sont des clefs du confort d’été. Le bon sens consiste aussi à limiter les apports de chaleur internes : ordinateurs qui tournent pour rien, douches chaudes, sport d’intérieur, utilisation du four ou du fer à repasser sont à éviter en plein été ! Enfin les occupants peuvent aussi jouer un rôle dans l’aménagement de leur logement en utilisant des matériaux dits à forte « effusivité », c’est-à-dire dont la température perçue reste plus fraîche, notamment le carrelage au sol.

Les solutions de rafraîchissement actif

Si toutes les solutions de rafraîchissement passif (sans consommation d’énergie) décrites précédemment ne suffisent pas, notamment dans les zones de climat méditerranéen, plusieurs solutions existent pour aller plus loin :

Le brassage d’air, en augmentant sa vitesse, fait en sorte qu’il évacue mieux les calories de notre corps et que la température ressentie est plus faible. Il consiste simplement en la pose de ventilateurs mobiles, voire de plafonniers fixes si les chaleurs sont récurrentes. Il peut suffire dans les climats épargnés par les trop fortes chaleurs et servir en intersaison pour les autres.

La climatisation VRV / DRV (Volume de Réfrigérant Variable ou Débit de Réfrigérant Variable) : lorsque le climat local pousse à un tel recours, mieux vaut prévoir un système collectif, surtout en copropriété, pour éviter l’apparition de climatiseurs individuels qui défigurent l’immeuble et sont peu performants énergétiquement.

Ce type de systèmes mutualise les modules extérieurs, pour en avoir un nombre très limité en toiture et présente l’avantage d’amener le froid jusqu’aux appartements par un réseau de tubes de petit diamètre dans lesquels passe du gaz. Des unités intérieures doivent ensuite être installées dans chaque pièce souhaitée. Si les pièces sont disposées autour d’une entrée ou d’un couloir central, un petit-faux plafond dans cet espace peut suffire à masquer tous les réseaux, même s’il ne faut pas négliger le réseau d’eaux usées nécessaire pour évacuer la condensation.

Pour ne pas multiplier les coûts d’investissement et d’entretien, ce type de système peut être mis en place à l’occasion d’une rénovation énergétique performante combinée à un climat qui font basculer la copropriété d’un système de chauffage collectif, devenu inutile, à un système de refroidissement collectif.

Le geocooling, consistant à exploiter, en réversible, une installation de chaufferie géothermique en été pour puiser la fraicheur dans le sol ou dans la nappe phréatique, est envisageable mais encore très peu répandu en rénovation. En effet, en plus des frais importants liés à la mise en place d’une géothermie, il faut une vigilance particulière pour éviter les phénomènes de condensation.

  • le réseau de chauffage / refroidissement doit être parfaitement calorifugé en tout point, une seule faille suffisant à ce que la condensation se forme et abime le reste du calorifuge
  • les émetteurs ne peuvent être des radiateurs car la condensation formerait très rapidement une flaque dessous. Les réseaux en planchers chauffants peuvent être exploités à conditions de répondre à certains critères techniques. A défaut, il faut se tourner vers l’ajout de souffleurs d’air à raccorder au réseau de refroidissement et à celui d’eau usée pour les condensats, ce qui peut demander des travaux importants suivant la disposition des appartements.

Pour aller plus loin :

 

Nous vous suggérons la lecture de deux articles :

« Confort d’été et réduction des surchauffes – 12 enseignements à connaître »

« Ecogestes : limiter la surchauffe de votre logement en été »

 Pour évaluer les sources d’inconfort l’été dans le bâtiment :

« Recommandations Et Solutions Pour l’Inconfort et le Rafraichissement l’Eté »

 

Glossaire :

Conductivité thermique : elle caractérise la capacité des matériaux à transmettre la chaleur. Plus elle est faible plus le matériau est isolant. Elle s’exprime en watt par mètre kelvin (W/(m.K)).

Effusivité thermique : Lorsque son effusivité thermique est forte un matériau absorbe rapidement des calories sans se réchauffer notablement en surface.

Capacité thermique volumique : elle représente la capacité du matériau à absorber de la chaleur avant de la restituer

Diffusivité thermique : elle caractérise la capacité d’un matériau à transférer la chaleur. Elle prend à la fois en compte sa conductivité thermique et sa capacité thermique volumique.

Inertie thermique : elle caractérise la capacité des matériaux intérieurs (murs, planchers, cloisons) à absorber de la chaleur. Les matériaux à forte inertie jouent le rôle de tampon en absorbant les calories lors des pics de chaleur et en les restituant lorsqu’il fait plus frais

Déphasage thermique : capacité des matériaux à retarder la transmission de la chaleur qu’ils absorbent.

10 ans depuis la première rénovation globale – 10 000 appartements rénovés

 

En 2024, Reanova atteint le cap des 10 000 appartements rénovés ou en cours de rénovation.

Cette étape marquante nous invite à regarder en arrière, depuis le tout premier chantier de rénovation globale qui démarrait en 2014, à la résidence des Tilleuls à Vaires-sur-Marne. Reanova endosse alors ce rôle de pionnier et propose un modèle innovant d’agence intégrée qui cumule en interne les compétences de maîtrise d’œuvre, d’expertise thermique et d’ingénierie financière. L’objectif de cette synergie était de faire avancer la rénovation globale et performante des copropriétés, lever les freins et mener à bien les projets depuis la phase audit jusqu’aux travaux.

Ces dix années passées ont permis de développer cette organisation devenue un modèle efficace et reconnu, au service des copropriétés, en quête de renouveau, de sobriété et de décarbonation.

 

Ces 90 copropriétés accompagnées ont toutes constitué un défi : chacune d’elle a été une aventure humaine avec son histoire, ses particularités, ses enjeux économiques et écologiques. Le rôle de Reanova est de les emmener vers un avenir souhaitable avec de nouveaux atouts qui résonnent avec la mission de Reanova : « Entraîner la rénovation énergétique des logements collectifs privés pour lutter contre la précarité énergétique, diminuer l’empreinte environnementale des bâtiments et valoriser durablement le patrimoine. »

 

Nous sommes fiers de ces 10 000 rénovations et de la mission accomplie : au-delà de la satisfaction de nos clients, de la qualité architecturale des projets, le gain énergétique moyen affleure les 50 % et plus des deux tiers des bâtiments rénovés atteignent le niveau BBC. Fortes de cette expérience et de cette expertise, nos équipes abordent sereinement le prochain cap des 20 000 appartements rénovés d’ici 2027.

Les 5 avantages des immeubles des années 1960, 1970 rénovés

Pas moins de 740 000 copropriétés devront être rénovées d’ici 2050 pour diminuer leur consommation énergétique dans le cadre de la stratégie nationale bas carbone (SNBC). Une belle opportunité pour les immeubles des années 60 / 70 qui offriront à leurs habitants une qualité de vie sans égal. Les particuliers hésitent pourtant à acheter dans ces vieux immeubles. Ils ne perçoivent pas les nombreux avantages offerts par ces biens. Quels sont leurs atouts, les travaux à prévoir pour améliorer son DPE et vendre plus cher ?

1. Profiter de grands appartements

Ces appartements rénovés offrent de belles surfaces aux résidents. Dans les années 60 et 70, les architectes concevaient des trois pièces de 70 à 80 m² contre 50 à 60 m² pour un logement neuf aujourd’hui. Sans compter un balcon, des loggias et des espaces de rangement. Ces immeubles ayant été construits sur de grandes parcelles, les bâtiments sont éloignés les uns des autres, ce qui offre aux résidents une vue dégagée sur les espaces verts et limite les vis-à-vis. Des avantages dont ne profitent pas les résidents des immeubles récents dont les constructions sont très proches les unes des autres, le terrain étant devenu très cher.

L’isolation un point incontournable

Spacieux, ces appartements doivent être isolés, car avant 1974, aucune isolation n’était exigée. « L’isolation thermique par l’extérieur est la solution la plus facile pour ces immeubles qui ont une surface plane, explique Camille Poincelot référente du pôle conception chez Reanova. On peut utiliser soit de la laine de roche soit de la fibre de bois qui sera recouverte d’un enduit. » Le simple-vitrage des fenêtres sera remplacé par du double-vitrage. Bien isolés, ces logements doivent être ventilés pour renouveler l’air intérieur. Une ventilation mécanique contrôlée sera installée pour évacuer l’air intérieur pollué.

2. Des logements protégés de la chaleur estivale

Dans ces immeubles, les résidents profitent d’un confort d’été supérieur à celui d’un logement neuf. Contrairement aux immeubles modernes, ces appartements sont souvent traversants. Grâce à cette double-orientation, il suffit d’ouvrir les fenêtres le soir pour créer un courant d’air qui évacue la chaleur. Les résidents profitent parfois de grands parcs arborés. Ces espaces verts constituent de véritables îlots de fraîcheur. Grâce à leurs grands arbres cinquantenaires et leurs ombres généreuses, ils contribuent à la baisse de la température de l’air ambiant de 2 à 8 °C ! C’est le cas de la résidence du Parc de l’Aulnay à Vaires-sur-Marne, construite au milieu des années 60 par l’architecte Jacques Beufe, associé au promoteur MANERA S.A. Elle compte environ 1000 logements répartis sur un ancien parc boisé.

3. Une empreinte carbone de la rénovation limitée

À l’heure où l’empreinte carbone est de plus en plus scrutée, la rénovation a une longueur d’avance sur la construction. Logique, car la structure de l’immeuble qui constitue la part prépondérante des émissions de carbone est déjà réalisée contrairement à celle d’un immeuble neuf. Les émissions de carbone du logement neuf sont très importantes, car elles englobent l’énergie nécessaire à la fabrication des matériaux de construction et celle liée au chantier. Selon l’Ademe, la construction neuve consommerait 17 fois plus de matériaux que la rénovation du parc existant (rénovation au niveau BBC sur la période 2015-2050).

Les copropriétés qui fêtent leurs 50 ans et font l’objet d’une rénovation globale bénéficient d’une nouvelle jeunesse : elles sont prêtes à relever les défis des 50 prochaines années. Elles n’ont rien, ou peu, à envier aux constructions neuves.

4. Des énergies renouvelables pour maîtriser sa facture

En matière d’énergies renouvelables, les copropriétés rénovées innovent ! Ces bâtiments sont souvent dotés d’un système de chauffage collectif, alimenté au gaz ou au fioul. Si la chaudière gaz est récente, elle sera conservée pour le chauffage. On peut lui associer une pompe à chaleur air/eau qui récupère la chaleur de l’air extérieur pour fournir l’eau chaude. Certaines copropriétés optent pour une chaudière à granulés de bois, relayée par une chaudière gaz.

5. Un bon DPE pour vendre plus cher son appartement

Rénover valorise son patrimoine. Ces immeubles voient en effet leur DPE considérablement amélioré ! Une rénovation d’envergure réalisée par Reanova en 2023 a permis à une copropriété de 126 appartements, située à Melun, de passer de E à B soit un gain énergétique de 59 % !


La résidence Paul Verlaine à Melun (Val de Seine) a obtenu le Grand Prix Trophée 2024 des copros

Un atout pour revendre son appartement car un bon classement au DPE – synonyme de dépenses énergétiques limitées – génère une plus-value pouvant atteindre 20% par rapport à un logement moins bien classé.

Les réponses à vos questions sur les immeubles des années 1960 et 1970

Comment connaître l’année de construction de l’immeuble ?

Il suffit de consulter l’acte de propriété de l’appartement. Vous pouvez aussi contacter le service urbanisme de la ville en lui communiquant l’adresse de l’immeuble. Dernière piste : le bureau des hypothèques.

 

Quelle année de construction privilégier ?

Dans les immeubles construits entre 1970 et 1974, vous bénéficierez d’une belle surface habitable et d’espaces verts. Ces bâtiments ayant été construits sur de grandes parcelles, les résidences sont éloignées les unes des autres. Les vis-à-vis sont donc rares !

Copropriétés : quand faut-il recourir au DPE-PPT ?

La réglementation renforce les obligations des copropriétés pour les inciter à mettre en œuvre des travaux de rénovation énergétique et d’entretien. Différents outils d’aide à la décision et diagnostics immobiliers ont été mis en place à leur destination, à l’image du diagnostic de performance énergétique (DPE) et du projet de plan pluriannuel de travaux (PPPT) dont l’élaboration devient progressivement obligatoire. Reanova fait le point sur leur différence avec d’autres types de diagnostic comme le diagnostic technique global (DTG).

Le DPE-PPT, une réponse aux obligations des copropriétés

Datée de 2021, la loi Climat et Résilience vise notamment un objectif de neutralité carbone dans le bâtiment. Deux obligations principales en découlent pour les copropriétés : la réalisation d’un DPE collectif pour les bâtiments dont le permis a été déposé avant 2013 et celle d’un projet de plan pluriannuel de travaux pour les copropriétés de plus de quinze ans.

Le DPE collectif est une classification énergétique (étiquette A à G) réalisée à l’échelle de chaque bâtiment. Il est basé sur un examen technique de l’immeuble, les déperditions du bâti et l’examen des consommations. « Une fois réalisé, il peut servir de base fiable afin de réaliser un DPE individuel », explique Thomas Hirel, responsable développement chez Reanova.

Le projet de PPT est un document qui propose une liste d’améliorations qui sont chiffrées et classées par ordre de priorité, en vue de la sauvegarde et du bon entretien du bâtiment, de la protection des habitants et de la rénovation énergétique. « L’objectif est de pousser les copropriétés à entretenir leurs bâtiments pour éviter que ceux-ci ne se dégradent, mais aussi à évaluer et provisionner le fonds de travaux en conséquence », pointe Thomas Hirel.

Avec son offre DPE-PPT, Reanova permet aux copropriétés de répondre à ces deux impératifs, qui entrent progressivement en vigueur. Ainsi le PPT est, sauf exception, obligatoire pour les copropriétés de plus de 200 lots depuis le 1er janvier 2023. Il l’est devenu au 1er janvier 2024 pour celles comptant entre 51 et 200 lots et le sera pour toutes en 2025. Les mêmes seuils s’appliquent avec un an de décalage pour le DPE collectif.

Que contient le DPE-PPT ?

Faire appel à un prestataire spécialisé pour l’élaboration du DPE-PPPT est le gage de la fiabilité et de la qualité du diagnostic et des propositions. Chez Reanova, les équipes chargées des audits intègrent ainsi notamment un architecte et un ingénieur thermicien.

En s’appuyant sur le DPE collectif, d’éventuels autres audits énergétiques réalisés et sur l’analyse du ou des bâtiments et de leurs équipements, la réalisation du DPE-PPT permet d’établir la liste des travaux à envisager pour améliorer la performance énergétique de la copropriété, l’entretenir et la mettre en conformité avec les règles de sécurité.

Plusieurs scénarios de travaux sont présentés avec un échéancier sur dix ans, une estimation de leurs coûts et le niveau de performance énergétique qu’ils permettent d’atteindre. Les copropriétaires sont ensuite libres de voter la mise en œuvre d’un PPT.

Quelle différence entre le DPE-PPPT et le DTG ?

Plus complet et exhaustif que le DPE-PPPT, le diagnostic technique global (DTG) apporte une vision plus détaillée des scénarios de travaux envisageables dans la copropriété. En matière de gains énergétiques, il peut aider les copropriétaires à identifier les projets permettant d’atteindre les seuils de performance ouvrant droits à des aides. Sa réalisation est facultative dans la majorité des cas. Celle du DPE-PPPT est plus rapide (entre 4 et 5 mois) et coûte moins cher. Toutefois, des aides peuvent être mobilisées pour la réalisation du DTG.

Ces deux outils ne répondent pas aux mêmes besoins. « Si l’objectif des copropriétaires est simplement de respecter leurs obligations sans vouloir lancer d’importants travaux, ils opteront plutôt pour un DPE-PPPT », illustre Thomas Hirel. Sa réalisation peut toutefois servir de déclencheur à une réflexion sur le lancement d’une rénovation plus ambitieuse.

Si dès le départ, une rénovation globale est envisagée parce que le classement énergétique des bâtiments ne permet plus leur location, que les charges deviennent insoutenables et/ou que peu de travaux ont été réalisés jusque-là, l’élaboration d’un DTG pourra s’avérer plus pertinente.

« Selon les motivations des copropriétaires, la situation de départ, le fait que des audits ou des travaux aient déjà été menés ou non, nous pouvons les orienter vers l’offre la plus adaptée à leurs attentes », souligne Thomas Hirel.

LES RÉPONSES À VOS QUESTIONS SUR LE DPE-PPT

Est-ce qu’un plan pluriannuel de travaux est obligatoire ?

Sauf lorsqu’un diagnostic technique global a conclu à l’absence de besoin de travaux sous dix ans, l’élaboration d’un projet de plan pluriannuel de travaux est obligatoire pour les copropriétés de plus de 15 ans, depuis le 1er janvier 2023 lorsqu’elles comptent plus de 200 lots, depuis le 1er janvier 2024 pour celles entre 51 et 200 lots et à partir de 2025 pour les plus petites.

Est-ce que le DPE est obligatoire pour une copropriété ?

La réalisation d’un DPE collectif pour les bâtiments d’habitation dont le permis a été déposé avant 2013 est obligatoire depuis le 1er janvier 2024 pour les copropriétés de plus de 200 lots. Cette obligation sera étendue aux copropriétés entre 50 et 200 lots en 2025, puis aux autres en 2026.